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Les conduites addictives et l'insertion sociale et professionnelle: comment agir ?


Psychosociologue clinicienne, je m'intéresse à l'articulation de ce qui se passe pour l'individu, le groupe, l'institution et la société. C'est à cette place que j'interviens depuis plusieurs années auprès des éducateurs, des assistantes sociales, des conseillers en insertion sociale et professionnelle et des formateurs notamment sur la prise en compte de la santé psychique et des addictions dans l'accompagnement. Il s'agit de permettre aux professionnels de s'interroger et d'éclairer des pratiques et des attitudes mises en œuvre dans la relation avec les publics accueillis et accompagnés. Comment prendre en compte les conduites addictives quand on n'est pas addictologue, médecin, infirmier, psychologue ou thérapeute ? Comment je me positionne quand je vois cette femme qui fume du cannabis dehors pendant la pause, ce résident qui boit de plus en plus avant d'entrer dans le bureau d'accueil, ce collègue qui hausse les épaules et ne se sent pas concerné par ce qui se passe quand les participants somnolent pendant les ateliers d'insertion et les séances de formation. Pourquoi ces conduites nous concernent-elles ? Me font-elles peur, honte ? Est-ce qu'elles me touchent, m'agressent ? L'addiction renvoie encore beaucoup dans l'imaginaire collectif à la déchéance de l'ivrogne ou du junkie. Mais est-ce que ces conduites freinent, font obstacles au processus de formation et/ou d'insertion ? Comment trouver sa place dans une société qui exclut et valorise autant performance et consommation ? Est-ce que s'insérer dans un tel système n'est pas également source de souffrance et d'ambivalence ? Est-ce que ces conduites addictives se répètent ? A quelle féquence ? A quelle période? Sous quelle forme ? Sont-elles des conduites de dépendance, d'assujettissement ou une façon de provoquer, de trouver une place, d'avoir du plaisir facilement, de consommer ? Est-ce qu'elles ont un impact sur la relation professionnelle, sur la vie et le fonctionnement du groupe ? Comment faire face quand des personnes nous montrent leurs difficultés, leur souffrance ? Et comment prendre en compte ceux qui n'expriment pas facilement leur souffrance ? Et d'abord y-a-t-il forcément souffrance ? La prise répétitive d'un produit toxique permet-elle le soulagement d'une souffrance ou la personne souffre-t-elle de l'aliénation à la consommation d'un produit ? Est-ce que je fuis, j'évite ? Qu'est-ce que je dis ? Comment trouver les mots ? Quels risques je prends ? Qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce que je ressens ? A quel moment je m'autorise à intervenir, questionner et jusqu'ou ? Et l'institution, l'organisation de la structure, les partenaires, la société comment je les sollicite et pourquoi ? Comment j'agis ou pas? Et ma toute puissance, mon envie de transformer l'autre et les autres, j'en fais quoi ? Nous vous proposons de venir échanger, partager vos expériences avec nous sur ces questions. le vendredi 12 juin à la MIJE de 9h30 à 17h Salle Charlemagne 6 rue de Fourcy 75004 Paris Cette journée sera organisée autour de 3 temps :

  • Un temps d'apport conceptuel et méthodologique avec un addictologue et un psychosociologue

  • Un temps d'échange en ateliers

  • Un temps de théâtre forum animé par des comédiens pour oser agir

Christine OLIVIER, psychosociologue, directrice d' Expression

 

Vous pouvez vous inscrire par mail : contact@expression-sarl.com + envoi d'un chèque à hauteur de 50% pour validation d'inscription. Expression 23 rue aux Ours 75003 Paris Tarif : 200 € HT (prise en charge OPCA) 120 € ( prise en charge personnelle)


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