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Notre approche pédagogique

Dans toutes nos actions, notre philosophie est d’être à l’écoute des attentes, des besoins et des craintes exprimés, par les commanditaires et les participants, c’est ce que nous appelons le travail d’analyse des demandes. Toutes nos formations ont pour visée la transformation des pratiques professionnelles, au-delà de l’acquisition d’un savoir. Ainsi, nous favorisons la réflexion, l’analyse d’une situation, l’élaboration de solutions concrètes, adaptées à chaque personne et à chaque structure. Nous évitons de donner des « réponses toutes faites » et nous incitons les personnes à se poser des questions, à rechercher des informations, à s’approprier des méthodes pour résoudre les difficultés qu’ils rencontrent sur le terrain. C’est en effet à eux de trouver leur méthodologie, leur style, leurs moyens d’agir et de progresser. Dans sa posture de formateur, l’intervenant joue un rôle majeur de conduite du groupe de professionnel.le.s. Il pose les principes d’un cadre commun, un espace de travail sécurisant et contenant, indispensable à un travail en profondeur, préalable qui peut permettre un décentrement de soi et une transformation des représentations et pratiques. Il s’appuie sur une pédagogie active et participative, qui favorise l’implication et l’autonomie des participant.e.s et vise à développer la richesse des confrontations d’expériences et de points de vue. IL instaure des rapports d’égal à égal avec les participant.e.s ne se positionnant pas comme un expert mais comme un « passeur de savoir ». Concrètement, l’intervenant tente de relier les apports théoriques à la réalité professionnelle des participant.e.s et les sollicite pour qu’ils mettent en pratique les outils et méthodes traités. Garantir ces principes d’intervention, c’est avant tout aller à la rencontre de l’autre, de sa singularité et de son altérité. Une situation qui n’est pas sans danger comme le précisait E. Enriquez : « Toute situation de formation est une situation dangereuse, où le mal rôde là où l'on croit édicter le bien, où la bonne volonté se heurte constamment à un désir d'être le maître, maître à penser, maître de la vie des autres, de leurs désirs et de leur développement. »1 Ainsi, le lot du formateur, c’est un travail sur lui-même et avec les autres, rien de plus, rien de moins, ou pour reprendre les mots d’André Lévy : « Un patient travail d’analyse et de retour sur soi, dans le dialogue avec d’autres, pour une conception du changement et du rapport au savoir spécifique de l’approche clinique ».2 1 Petite galerie de portraits de formateurs en mal de modèle par Eugène Enriquez 2 A Levy, questions d’éthique – NRP 2007/1 n°3

Pour en savoir plus :

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